Verlaine Aide
[...] Second tercet Le regard du poète se pose en souvenir sur un de ces coquillages : travail de la mémoire. Un coquillage pris à la fois dans sa particularité un v.4), mais appartenant en même temps à un groupe, comme indéfini l’un : ambiguïté voulue. Thème qui est d’ailleurs récurrent dans l’œuvre de Verlaine : les âmes rime double avec aimâmes et enflammes Renvoie à l’intimité. L’étreinte charnelle, le sexe sont ici célébrés : la chaleur de l’amour physique. Champ lexical de la chaleur : ( Une couleur, la pourpre (vers : rouge violacé, couleur vive, dérobée au sang symbole de vitalité et de mort à la fois (ambivalence). [...]
[...] Quatrième tercet Retour sur deux coquillages, assimilés à des parties du corps (presque du visage) de la femme aimée. Toujours la même idée de souvenir tronqué cf verbe central contrefait (v.10). Cette contrefaçon renvoie à la tromperie, peut-être une impression d’ombre chinoise (le souvenir n’est qu’une ombre), de fallacité (le souvenir est un faux de masquz (de tricherie). ( Echec de la fadeur du souvenir. Quelque chose échappe au peut-être : peut- être cette femme ? Coquillages : célébration de la beauté de la femme aimée. [...] vertical / métonymique: grottes > coquillages: deux formes creuses emboîtées, deux espaces féminins horizontal / métaphorique: chaque coquillage renvoie explicitement à une caractéristique physique ou morale de la femme, sauf le dernier, qui trouble le plus mais reste dans l'implicite, sa