Valeurs personels
Lors de la foire de Charleroi, il rencontre en 1913 une fille de treize ans, Georgette Berger.De 1916 à 1918, Magritte fréquente l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles où il suit les cours de Van Damme, Sylva, Ghisbert Combaz et le symboliste Constant Montald. La famille installée à Bruxelles, il travaille en 1919 et 1920 dans l'atelier de Pierre-Louis Flouquet qui lui fait découvrir le cubisme et le futurisme. Avec Flouquet et les frères Pierre et Victor Bourgeois, il collabore à la revue Au volant que dirige Pierre Bourgeois. Des toiles de Magritte et Flouquet sont exposées en janvier 1920 au Centre d'art de Bruxelles. Le même mois, Magritte rencontre E. L. T. Mesens, engagé comme professeur de piano pour son frère Paul. Après avoir fait en 1921 et 1922 son service militaire au camp de Beverloo, près de Leopoldsburg, puis au ministère de la guerre à Anvers, il épouse en juin 1922 Georgette Berger qu'il a retrouvée par hasard au Jardin botanique de Bruxelles en 1920 et travaille de 1921 à 1924 comme dessinateur, avec le peintre Victor Servranckx, dans l'usine de papier peint Peters-Lacroix
2 nature morte
L'expression nature morte désigne un sujet constitué d'objets inanimés (fruits, fleurs, vases, etc.) ou de cadavres, puis, par métonymie, une œuvre (en peinture ou en photographie, etc.) représentant une nature morte. Le terme n'apparaît qu'à la fin du xviie siècle. Jusque-là, seul le terme de cose naturali (choses naturelles) avait été utilisé par Vasari pour désigner les motifs peints de Giovanni da Udine. Ensuite en Flandre vers 1650, apparaît le mot stilleven pour des « pièces de fruits, fleurs, poissons » ou « pièces de repas servis », ensuite adopté par les Allemands (Stilleben) et par les Anglais (still-life), qui se traduirait par « vie silencieuse ou vie immobile ». En Espagne, l'expression pour parler des natures mortes est