Valeur ajoutee
Pourquoi ne pas prendre le « chiffre d’affaires » ?
La valeur ajoutée (VA) représente la richesse nouvelle produite qui pourra être répartie sous forme de revenus. C’est une notion différente du chiffre d’affaires (CA) qui représente la somme de l’ensemble des ventes des entreprises. La valeur ajoutée est obtenue si on soustrait du chiffre d’affaires les coûts intermédiaires, c’est-à-dire les matières premières et les services que les entreprises ont du acheter pour produire.
On a donc VA = CA – coûts intermédiaires.
Prenons l’exemple du pain : la valeur ajoutée dans la production du pain représente la différence entre le prix du pain vendu (CA) et la somme du prix de la farine, du levain, de l’électricité (etc) consommés pour produire ce pain.
Attention cependant, pour produire, une entreprise ne se contente pas de consommer des matières premières ou des services, elle utilise aussi des équipements et achète des brevets. Dans l’exemple du pain, il s’agira du fournil par exemple. Ces biens, étant des investissements, ne sont pas comptabilisés dans les coûts intermédiaires. Ils vont être utilisés plusieurs années, au lieu d’être consommés en une seule fois. Mais ils finiront par s’user ou par devenir techniquement désuets et il faudra les renouveler.
On appelle valeur ajoutée brute le calcul de la valeur ajoutée qui ne tient pas compte de cette usure des biens d’équipement (on parlera de profit brut, de bénéfice brut, comme on parle couramment de produit intérieur brut, le fameux PIB qui correspond à la somme de toutes les richesses produites dans le pays par tous les agents économiques). Il s’agit donc des calculs les plus couramment effectués. Ce sont ceux qui servent dans le rapport Cotis. On parlera de valeur ajoutée nette si on déduit les amortissements des équipements utilisés pour la production.
La part des consommations intermédiaires des sociétés non financières a été assez stable de puis le début