Uruguay round
Chapitre 2: "le cycle d'Uruguay" 1) Origine et carte d'identité du cycle d'Uruguay ou "Uruguay Round"
a. Le GATT et rappel des précédents Cycles
Comme vu dans le chapitre précédent, l'économie mondiale a toujours connu un déséquilibre flagrant entre les pays développés, et les pays en voie de développement. Dans le but de réduire ce fossé, le GATT proposa différentes solutions envisageables. Le GATT n'est pas une organisation internationale à proprement dit, mais un "code de bonne conduite", librement accepté par les cosignataires. L'idée de cette structure a été imaginée dès la fin de la deuxième guerre mondiale, à l'initiative des Etats-Unis, et dans le but de réduire les droits de douanes et les différents obstacles au commerce. C'est en 1947 qu'il vit le jour, et son but principal était la libéralisation des échanges commerciaux. À sa création, 23 Nations ont adhérés à l'Accord Général. À la fin du cycle d'Uruguay, ils étaient 123 pays signataires du GATT. Les grandes décisions se prennent lors de conférences, auxquelles les pays signataires participent. Une fois leur adhésion validée, les pays participants doivent respecter un certain nombre d'obligations, notamment de respecter les principes fondamentaux obligatoires, des règles et des codes de bonne conduite.
Pour faire un bref rappel de quelques cycles précédents l'Uruguay Round, il faut tenir compte de certaines avancées importantes, telle que lors du Kennedy Round (1964-1967), où il fut pour la première fois prit en compte les problèmes spécifiques des pays en voie de développement.
De 1973 à 1979 a eu lieu le Tokyo Round, dont l'objectif était de poursuivre la réduction des droits de douane, et de régler la question des barrières non tarifaires Pour rappel, les barrières tarifaires sont les droits de douanes que les produits étrangers devront supporter à leur entrée sur le territoire national. Les barrières non-tarifaires sont quant