Unité génératrice de trésorerie
Le concept d’UGT
L’évaluation de la valeur actuelle : une opération délicate
« L'entité doit apprécier à chaque clôture des comptes et à chaque situation intermédiaire, s'il existe un indice quelconque montrant qu'un actif a pu perdre notablement de sa valeur. Lorsqu'il existe un indice de perte de valeur, un test de dépréciation est effectué : la valeur nette comptable de l'actif immobilisé est comparée à sa valeur actuelle » (PCG, art. 322-5/1). « Si la valeur actuelle d'un actif immobilisé devient inférieure à sa valeur nette comptable, cette dernière, si l'actif continue à être utilisé, est ramenée à la valeur actuelle par le biais d'une dépréciation » (PCG, art. 322-5/3).
Ainsi, lorsqu’il existe un indice de perte de valeur pour un actif donné, il faut comparer sa valeur comptable nette avec sa valeur actuelle. Mais comment le PCG définit la valeur actuelle ?
« La valeur actuelle est la valeur la plus élevée de la valeur vénale ou de la valeur d’usage » (PCG, art. 322-1/8). « La valeur vénale est le montant qui pourrait être obtenu, à la date de clôture, de la vente d'un actif lors d'une transaction conclue à des conditions normales de marché, net des coûts de sortie » (PCG, art. 322-1/10). « La valeur d'usage d'un actif est la valeur des avantages économiques futurs attendus de son utilisation et de sa sortie. Elle est calculée à partir des estimations des avantages économiques futurs attendus » (PCG, art. 322-1/11).
Cependant, pour de très nombreux actifs immobilisés, en particulier dans le secteur de l’industrie, il n’existe pas de marché actif de seconde main qui puisse fournir des informations fiables à propos de la valeur vénale. Reste alors la solution de l’évaluation de la valeur d’usage. Mais comment évaluer les avantages économiques futurs d’une immobilisation isolée (une machine intervenant dans un processus de production, par exemple, parmi d’autres machines au sein d’une usine) sachant qu’il est impossible