Une œuvre sublime chez Longin
Dans cet œuvre redécouvert par Nicolas Boileau Despréaux pendant la Renaissance, Longin décrit le sens, nature, sources et principes de sublimité. La sublimité concerne un certain niveau de grandeur et d’excellence dans le langage, expression et composition d’une œuvre. Le style d’écriture dans une telle œuvre est au-delà de l’ordinaire. La sublimité produit l’émotion la plus forte que l’esprit soit capable de ressentir.
Une œuvre sublime vient d’une âme grande et élevée. D’après Longin, « Le sublime est la résonance d’une grande âme. C’est pourquoi on admire parfois une pensée nue, réduite à elle-même et muette, à cause de cette noblesse même de sentiments. ». Ce genre d’œuvre est si excellente qu’elle peut nous plaire et émouvoir à la fois. Elle à la capacité d'élever notre âme et produire de tels effets éclatants que nous soyons frappés par la puissance de sa plénitude.
Par contre, lorsque le sens d’un passage se limite à ce qui est exprimé, et si ça ne nous fait pas penser de plus, ce n’est pas vraiment sublime. Une œuvre sublime plait à tous les lecteurs à tous moments. « Lorsqu’en un grand nombre de personnes dont les inclinations, l’age, l’humeur, la profession et le langage sont différents, tout le monde vient à être frappe également d’un même endroit ce jugement, etc. » Les âmes des lecteurs seront exaltées chaque fois qu’ils visitent une œuvre véritablement sublime.
Une œuvre sublime s’agit comme un foudre chez les lecteurs. « Quand le sublime vient à éclater où il faut, c’est comme la foudre : il disperse tout sur son passage et tout d’abord montre les forces de l’orateur