Une étude comparative de deux théories rapportant à l’origine des troubles obsessifs-compulsifs (toc); le modèle biochimique ainsi que le modèle cognitif et psychanalytique
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Une étude comparative de deux théories rapportant à l’origine des troubles obsessifs-compulsifs (TOC); le modèle biochimique ainsi que le modèle cognitif et psychanalytiqueLe trouble obsessif-compulsif (TOC) est une condition chronique affectant 2% à 3% de la population mondiale (Whalley, 2007). De plus, de récentes données épidémiologiques démontrent que chez les enfants, ce trouble est une des quatre maladies psychiatriques les plus communes, le rendant deux fois plus fréquent que la schizophrénie (D’Alessandro, 2009). D’après le DSM IV-TR (Statistical Manual of Mental Disorders), le TOC est défini comme étant une maladie caractérisée pas des obsessions (persistent, often irrational, and seemingly uncontrollable thoughts) and compulsions (actions which are used to neutralize the obsessions). A good example of this would be an individual who has thoughts that he is dirty, infected, or otherwise unclean which are persistent and uncontrollable. In order to feel better, he washes his hands numerous times throughout the day, gaining temporary relief from the thoughts each time. (AllPsych Online, 2004).
Donc, les obsessions qui troublent les personnes atteintes de TOC doivent être compensées par des compulsions qui neutralisent ces obsessions jusqu’au point où celles-ci perturbent le fonctionnement quotidien (comme la vérification compulsive avant de quitter la maison, le lavage au point d'une irritation excessive de la peau, ou l'incapacité d'exercer des fonctions de tous les jours comme le travail ou l'école pour cause d’obsessions ou de compulsions). De cette manière, l’individu adopte un comportement maniaque caractérisé par le besoin de compulsions pour ne pas sombrer dans l’angoisse de ses obsessions et pour acquérir un certain bien-être envers sa situation de panique. Jusqu’en 1970, les TOC étaient vus comme une condition rare, presque impossible à traiter. Plusieurs patients se retrouvaient alors dans des asiles à long terme ou ont dû subir une