Une vision rouge
I. L'arrivée des femmes. 1. Une impression de multitude :
Elles arrivent d'un seul coup "Les femmes avaient paru" et sont très nombreuses car femmes est répété deux fois et l'adjectif numéral près d'un millier le confirme. Pourquoi apparaissent-elles en premier ? Tout elles sont concernée par la grève, elles sont affamées, tout comme leurs maris, et se sont-elles qui les poussent à faire la grève. De plus c'est un point stratégique : On hésitera plus à tirer sur des femmes. 2. Quelques traits caractéristiques :
On voit aux caractéristiques physiques des femmes que la misère leur a fait perdre leur pudeur. En effet leurs cheveux sont en désordre, or d'habitude on les attache et on les cache par un bonnet. On insiste sur leur nudité avec le chiasme : "des femmes montrant leur peau nue, des nudités de femmes." Elles sont ainsi animalisées, la misère les déshumanise. On a aussi un glissement de focalisation car c'est Zola qui s'exclame "lasse d'enfanter des meurt de faim", on a une antithèse entre enfanter et meurt de faim. Cela signifie qu'ils sont à peine nés, ils sont déjà condamnés. La sonorité en "f" et en "m" associe les femmes et les enfants. 3. Du plan général au plan restreint :
On distingue trois groupes de femmes : "quelques-unes", "d'autres", "tandis que". Le premier est constitué de femmes matures qui tiennent les enfants. Il y a d'ailleurs une gradation des verbes "tenait, soulevait, agitait" ce qui symbolise l'intensification de la colère. Les enfants sont comparés à un drapeau de deuil et de vengeance. Ce qui symbolise