Une vie heureuse est-elle seulement une succession de plaisirs ?
-> idée de bonheur accompli et durable.
-> idée de réalisation concrète.
Succession de plaisirs :
-> idée d'accumulation, de quantité croissante.
-> idée de types ou de qualités de plaisirs différents.
* La formulation du sujet demande que l'on mette en question une équivalence entre deux termes : celui de « recherche du bonheur » et celui de « recherche du plaisir ». Ces deux termes ont en commun l'élément de la « recherche », ce qui suppose une attitude active de l'homme, et met donc en jeu une position générale de l'homme par rapport à la conduite de sa vie, position qu'il choisit sciemment.
Les deux termes qu'il faut évaluer l'un par rapport à l'autre sont « bonheur » et « plaisir » : on entend par bonheur un état de satisfaction durable, que l'on définit souvent d'ailleurs comme étant recherché par tout homme, ou comme étant le but de toute vie. Le plaisir est aussi une forme de satisfaction, mais c'est une satisfaction comprise comme plus ponctuelle et plus limitée : on prend du plaisir à telle action, sur le moment où on la fait ; ce caractère évanescent du plaisir a souvent été dénoncé par la philosophie, comme si la quête du plaisir était nécessairement une quête dont la satisfaction se trouvait limitée par la nature même de son objet. Une conception plus satisfaisante du plaisir par rapport au bonheur est-elle envisageable ? Est-ce une illusion que de considérer que la recherche du plaisir peut entrer dans la recherche du bonheur, ou même se confondre avec elle