<< Une vendetta >> - relation entre la mère et la chienne
Tout d’abord, nous pouvons dégager deux thématiques qui monopolisent le texte et unissent la mère et la chienne : celui de la souffrance, et de la vengeance.
Dans un premier temps, nous allons aborder le thème de la souffrance : pour commencer, nous pouvons constater que la chienne est abattus, par une hyperbole qui souligne l’intensité de sa douleur : « Elle hurlait, cette bête » et « d’une façon continue. » l.41-42, qui s’inscrit dans la durée ; Mais aussi « tête tendue » l. 42 qui signifie le besoin du réconfort et de la proximité de la mère auprès d’elle, et « la queue serrée entre les pattes » l.43 montrant l’accablement de la chienne. D’autre part, la mère est également abattus : « l’œil fixe » l.44 signifiant qu’elle ne bouge pas, sous le choc, comme si elle ne pouvait réaliser, et « pleurait de grosses larmes muettes »l .45 représentant la douleur par le visuel, et « hurlait » représentant le son : elles ont donc une attitude identique, ainsi comme nous pouvons le constater également dans le texte que les deux personnages se complètent : « la vieille mère se mit à lui parler. Au bruit de cette voix, la chienne se tut. » l.53-54 ceci étant une certaine synchronisation entre elles. Aussi, nous pouvons voir une gradation : « une longue plainte monotone, déchirante, horrible » qui succède les paroles terribles de la mère que nous pouvons interpréter comme une promesse de la chienne après les paroles de la mère sur la vendetta, le tout indirectement. Toujours à propos de la complétude des deux personnages, la mère et la chienne fusionnent par « elles restèrent là, toutes les deux » présentés comme 2 personnages non distincts. De plus, nous pouvons remarquer que pendant la veillée, seulement la chienne est présente comme si elle était un membre de la famille