Une tempête
«Une tempête » d’Aimé Césaire est une adaptation de « The Tempete » de Shakespeare pour un théâtre nègre. Césaire affirme que son théâtre est d’une cause politique et humaniste qu’il doit être vu et compris ainsi, dans la mesure où il y traite du sujet de l’oppression de l’Homme et y cherche à retrouver la liberté et l’affranchissement de l’Homme colonisé, et à illustrer l’humanisme que présente la négritude.
Dans cette pièce, Césaire démystifie le merveilleux prétendu des pays colonisés, et aussi il dégrise l’amour, ce qui fait de sa pièce un dévoilement, une plénitude, et une multiplicité.
I) Résumé de la pièce :
Prospero est un duc milanais, il a une fille qui s’appelle Miranda. Il se retrouve exilé à sa compagnie et chassé du trône suite à une conspiration perpétrée par son frère Antonio. La terre de son exil est l’île de Caliban, l’esclave noir, qu’il asservit par force, et on a aussi Ariel le mûlatre, l’esprit du vent, qui est devenu de même l’esclave de Prospero depuis que ce dernier l’a délivré de l’arbre ou il fût emprisonné.
Ceci aidera à comprendre «Une tempête » d’Aimé Césaire qui s’ouvre sur la scène du début de la vengeance que Prospero tente affliger à ses traitres ; c’est le naufrage d’un navire qui porte sur son dos plusieurs personnages qui vont, de cette façon, rejoindre ceux mentionnés précédemment : Alonso, c’est le roi de Naples qui est en voyage de retour vers son pays avec Frdinand son fils qui tombera amoureux de Miranda la fille de Prospero, et son autre fils Sébastien, accompagnés par Antonio le frère traitre et usurpateur du duc milanais Prospero. Il y a aussi parmi le convoi du roi : Gonzalo le vieil et fidèle conseiller du roi, Trinculo et Stéphano des serviteurs du roi, et d’autres seigneurs venant de même de Naples