Une precarité hisrorique
C'est dans les années qui ont suivi la crise économique de 1973 que la notion de précarité est apparue. Parmi d'autres conséquences, cette crise a entrainé la diminution — plus ou moins importante selon les États — du contrat de travail à durée indéterminée[réf. nécessaire] et le net ralentissement de la hausse du pouvoir d'achat2. Lentement, mais plus nettement à partir de la crise de 1979, l'action conjuguée de ces deux évolutions a développé la proportion des populations en situation de précarité.[réf. nécessaire] Conjugués à des facteurs nationaux, ces situations se font différemment sentir en fonction des systèmes économiques de chaque pays : au Japon, parallèlement aux grandes entreprises (et à leurs employés à vie), se développe un sous-prolétariat de "freeters", (terme créé à partir de l'anglais free et de l'allemand Arbeiter (travailleur))3 ; aux États-Unis, la précarité prend notamment la forme d'une insécurité sociale : "[Nowadays]...People change jobs more often than they used to, whether they like it or not. And in the United States, when you change jobs you worry about your health insurance." (De nos jours, qu'ils le veulent ou non les gens changent de travail plus souvent qu'avant. Et aux États-Unis, quand on change de travail, on s'inquiète pour son assurance santé.), comme le rappelle Clive Crook dans un article4 recensant les projets de sécurité sociale pour les États-Unis. le Danemark semble avoir pris son parti du développement de la précarité en la partageant astucieusement entre tous via le système de la flexicurité.
Il semble qu'en France et dans