une partie de campagne
Cet extrait qui est également un portrait nous fait remarquer les formes avantageuses de la jeune et belle Mlle Dufour « Grande, mince de taille et large des hanches, elle avait la peau très brune, les yeux très grands, les cheveux très noirs ». D’après le narrateur, cette splendide beauté possède d’autres nombreux atouts « Sa robe dessinait nettement les plénitudes fermes de sa chair qu’accentuaient encore les efforts des reins qu’elle faisait pour s’enlever ». « Ses bras tendus tenaient les cordes au dessus de sa tête, de sorte que sa poitrine se dressait, sans une secousse, à chaque impulsion qu’elle donnait ».
Mlle Dufour est certes une belle jeune femme, mais avant tout quelqu’un de naturel « C’était une belle jeune femme de dix-huit à vingt cinq ans ». Le naturel de cette jeune et magnifique femme est reprit à plusieurs reprise dans l’extrait car elle est ignorante à sa beauté « une de ces femmes dont la rencontre dans la rue vous fouette d’un désir subit, et vous laisse jusqu’à la nuit une inquiétude vague et un soulèvement des sens.
Maupassant utilise une métaphore pour comparer le chapeau aux hommes et Mlle Dufour provoquant malencontreusement l’ivresse de la gente masculine « Son chapeau, emporté par un coup de vent, était tombé derrière elle ». Les hommes son littéralement hypnotisés par la beauté que procure cette jeune femme « Et jetant à la figure des deux hommes, qui la regardaient en riant, l’air de ses jupes, plus capiteux que les vapeurs du vin ».
A travers cette étude de la description plus que flatteuse de Mlle Dufour, Maupassant a pour but de montrer que cette belle