Une maladie cardio-vasculaire.
Objectif : Comprendre comment on peut mettre en évidence la part des facteurs génétiques et la part des facteurs environnementaux dans le déclenchement d’une maladie : une maladie cardio-vasculaire.
Document 1 p.284
Tout d’abord, dans une étude épidémiologique, il y a différentes étapes. On constate que cela commence par la sélection des sujets. Dans ce cas-ci, ce sont des personnes de sexe masculin âgé de 42 à 53 ans qui n’ont pas d’antécédents cardiaques. Il y a ensuite une enquête sur leurs antécédents familiaux et sur leurs habitudes de vie ainsi que sur les données biologiques de chaque sujet. Il y a aussi un suivi ce qui signifie un relevé des cas de mort chez les participants pendant plusieurs années. Et enfin il y a une analyse des résultats, par exemple une évaluation de l’influence de facteurs génétiques (Pourcentages de décès par mort subite dans deux groupes) ou bien de l’influence de l’obésité (risque de mort subite en fonction de l’IMC). En effet, on en déduit que les facteurs testés ont une influence puisque l’étude a prouvé que les risques par une mort cardiaque sont élevés lorsque le sujet a un IMC dépassant 28,4 ainsi que les décès dus à une mort cardiaques sont plus élevés lorsque le sujet a des antécédents familiaux.
Document 2 p.285
On constate que dans le document 2, il y a aussi une étude épidémiologique pour rechercher un gène impliqué dans une maladie. Il y a donc tout d’abord, en première étape, la composition des groupes. L’un en taux sanguin de lipides élevé et l’autre en taux sanguin de lipides normal. Il y a par la suite la collecte des données biologiques donc la récupération de l’ADN. Et puis, il y a le « balayage » du génome, c’est-à-dire le repérage d’une séquence retrouvée plus fréquemment dans le groupe 1. Enfin, en dernière étape, nous avons l’identification du gène impliqué. On en déduit que tout ceci est le principe de la recherche du gène favorisant le développement d’une maladie. (Schéma doc.