Une grande famille
Monique de saint Martin grâce à son texte « une grande famille » qui retrace l’histoire du duc de Brissac montre l’hétérogénéité de l’aristocratie, qui est un milieu sociale ou le mariage, le sexe, la place dans la famille, le titre, et le nom de la lignée sont des détails prépondérants pour faire partie l’élite de la société .
Elle dénonce ainsi avec l’exemple du duc de Brissac les différentes stratégies mises en place par l’aristocratie pour qu’il y est agrandissement du capital qu’il soit social économique ou culturel, car en effet la conservation, l’agrandissement et l’accumulation du capital s’affiche comme but premier de l’aristocratie.
Monique de saint Martin montre que cette obsession de gravir l’échelle sociale est le résultat d’un long processus dans lequel plusieurs agents sociaux culturels rentrent en compte des le plus jeune âge. En effet le milieu aristocrate est un milieu ou règne une certaine hérédité sociale et culturel qui est présente grâce aux agents de socialisation primaire qui sont les parents, les écoles (sélectionnées par les parents : l’exemple de l’institutrice autrichienne du duc de Brissac) qui transmettent aux enfants toute une séries d’apprentissage sociaux, de normes, de règles , de valeurs propre au milieu social de l’enfant, mais aussi grâce aux agents de socialisation secondaires qui sont les relations liées au capital social . C’est différents agents de socialisation dépendent donc pour la plupart des parents, ils vont être à l’ origine de l’habitus de l’enfant qui va déterminer ces choix et ces orientations. C’est en cela que l’auteur nous montre que les jeux des agents sociaux et le rôle du capital culturel ont une place prépondérante dans l’aristocratie car ils vont contribuer à l’homogénéité sociale. Tout est choisit et tout est fait pour que le milieu aristocrate soit le plus élitiste possible (control strict des fréquentations, activité intellectuelle et sportive imposées) , le mariage