Une chenille dans le coeur
Après lecture et relecture de la pièce « Une chenille dans le cœur » de Stéphane Jaubertie, nous nous sommes automatiquement penchées sur le travail des costumes.
Le fait qu’un élément du costume de l’enfant (le corset de bois) soit enfaite un des éléments principaux de la pièce a attiré notre attention car de ce fait la démarche de travail n’est pas du tout la même et il nous a semblé intéressant de partir d’une contrainte pour la rendre propre à nos idées.
Nous avons choisit cette pièce car elle est d’une grande richesse. L’histoire est curieuse et humaine. Les divers thèmes (l’amour, la maladie, la différence, les ravages de l’ultralibéralisme, l’écologie, le chômage, l’exil pour la survie) sont abordés avec simplicité, poésie et émotion. Dans la relation entre ces personnes, d’âge et de personnalité différente on ressent une complémentarité qui nous touche. C’est un beau travail d’imagination qui ressort de ce texte.
« C’est une histoire qui aide à regarder, à mieux appréhender les choses de la vie, les petites choses qui font de nous des humains. Les petites choses qui aident à grandir. »
Nous avons opté pour aborder les costumes. Car ceux-ci prennent une place importante dans le jeu, l’histoire.
Le conte :
Une fille, courageuse et malicieuse, fruit d’une union extraordinaire, voit le jour sans colonne vertébrale. Sanglée dans un corset de bois, à sa rencontre avec le bucheron, elle lui demande de l’aider. Il doit pour cela couper un arbre. Oui mais… il n’en reste qu’un, et ce dernier, le bucheron s’est interdit de l’abattre. C’est une adulte en devenir, il lui faut un nouveau corset pour grandir. Un lien va se tisser entre les deux personnages au fil de l’histoire. La fin, émouvante, nous transmet un plein d’espoir…
1°) L‘enfant.
Comment allons-nous montrer, au travers de ces deux corsets (début et fin), l’évolution de cette enfant qui n’a pas de colonne vertébrale et qui risque de mourir tout au long de la