Una vocacion humanitaria (traduction)
La narratrice, tante de Pedro, se rappelle la rencontre de Pedro et Myriam et la réaction de la famille.
-Êtes vous infirmière ? Demanda Pedro.
-J'ai ce titre et je l'exerce dans certains remplacements, comme aujourd'hui.
La conversation venait d'eux deux et j'hallucinais car je venais de découvrir que Pedro était un homme qui pouvait se sentir attiré par une jeune femme blonde, aux yeux claires et aux lèvres naturellement roses.
Elle avait des projets. S'engager dans Médecins sans Frontières et essayer d'élever le niveau de vie des condamnés de la terre, expression que je répéta trois fois. Il l'aimait. Elle était jolie et j'étais ému. A partir de ce jour je changeai le sens de la vie de mon Pedro et je ne peux pas dire que je me suis gêné, si a la rigueur j'étais inquiète, pourquoi me les imaginer fragile, ici, dans un monde qui n'est pas non plus le leur, avec des codes insuffisants pour être tout à fait accepté et par contre en sacrifiant leurs vies ou non, en vivant leurs vies, dans la pauvreté, mais en les vivant. Non plus je me mortifiais des ragots de certaines de mes sœurs qui considèrent la carrière solidaire de Pedro comme une fuite, comme une équivoque adoption du métier de missionnaire qui ne lui correspond pas parce qu'il est riche de naissance et la théorie général entre elles est que toute la faute revient à Myriam parce que Pedro se refuse a toucher l'argent qui lui vient de ses parents et il vit comme les pauvres dont il s'occupe. Ce qui me blesse le plus c'est le silence de Julio. Dès que Myriam et Pedro sont partis pour leurs forêts et leurs bidonvilles latino-américains, a cessé de parler d'eux et ne m'a jamais demandé comment ni où ils sont. Et si je n'ai jamais bien su quelle relation avait été la leur, ça a probablement été suffisant pour que Pedro la considérât justifiée et initiât un bref cercle tendre qui un an après les portait à un premier destin entant que médecin et