Un monde utopique
Utopie, mot inventé par Thomas More en 1516, désignant une société imaginaire idéale.
Contrairement à ce que veut le sens premier du nom féminin utopie, Lulabie n'a rien de fabuleux ou même de fictif. Longtemps restée méconnue du monde, Lulabie se révéla aux yeux du jeune étudiant en lettre Isac Cohen au début du XVIIIem siècle lors de son naufrage.
Le jeune homme était parti à la fin de ses études en quête d'anecdotes pour écrire son premier roman. Certainement que le destin fit échoué son bateau sur cette étendue de terre dès lors inexplorée. Fasciné par la splendeur de l'ile secrète aux allures édéniques il s'aventura en terre inconnue. D'après ces mémoires il vécu plusieurs années au sein d'une petite communauté d'esprits libres appelé les lulabiens. Isac Cohen rêvait d'une société nouvelle éclairée par la raison, laquelle lui aurait permi de sortir des préjugés et de l'intolérance, de faire progresser les hommes vers le bonheur et le savoir. Il aspiré à un renouveau fondé sur toutes les qualités humaines. Et il savait l'homme capable d'une telle métamorphose. Mais il savait aussi que les gens étaient indéniablement attirés par la violence, la convoitise ; trop influencés par la société et qu'ils étaient voués à rester enfermés dans ce cercle vicieux.
A Lulabie c'était différent si différent qu'Isac Cohen parlera de monde utopique à son retour.
Les lulabiens vivaient depuis des décennies à l'écart des influentes sociétés qui se succédèrent à tour de rôle. Depuis la naissance de la civilisation lulabienne, les coutumes, les croyances ainsi que les traditions se transmettent de famille en famille et ne se sont jamais perdues.
Au coeur de la foret vit la tribut des lulabiens. Elle a établi, il y a des millénaires de cela, son territoire en harmonie avec la nature qu'elle vénère. Une profonde prospérité règne en Lulabie grâce à leur croyance qui influe sur leur mentalité. Les lulabiens