Un homme qui dort
EXPOSE
Un homme qui dort, G. Perec Je mets en ligne mon exposé, je vous préviens il n’y a pas de plan, c’est un peu à l’arrache, et à moitié rédigé mais bon…
L’épigraphe du début est une citation de Kafka qui résume la tentative de déconditionnement du réel que va faire le personnage. Les premières pages du livre sont un peu déroutantes parce qu’on ne comprend pas de suite de quoi parle le narrateur, les phrases sont longues, détaillées mais confuses, le narrateur se perd dans des successions d’hypothèses. Puis on comprend que le personnage est entre le sommeil et le rêve il est dans son lit, fait corps avec lui, se confond en lui. Le lieu, pourtant familier (la chambre qu’il connaît par cœur), est totalement déconstruite, tout est déformé par la pénombre est la réduction de la vision. L’atmosphère est très onirique, règne du doute. L’histoire principale commence par la description détaillée de la chambre du personnage. On parle déjà de « malaise insidieux », quelque chose cloche. Les paragraphes se suivent, il y a beaucoup de ponctuation, le narrateur retranscrit le réel, les sons les objets… Le personnage se lève un matin est décide de ne pas aller à son examen. Il pense à tout ce qu’il ferait « normalement » et qu’il ne va pas faire. Il n’y a pas de temporalité, beaucoup d’ellipses. Ce personnage découvre qu’il ne sait pas vivre, que jusqu’ici, tout ce qui l’a fait exister n’est plus. Il n’a plus le réconfort du sentiment d’existence, d’appartenance au monde. Pourtant, il n’a jamais eu d’inquiétudes métaphysiques, mais aujourd’hui, il se lève, et n’a plus envie d’avancer. Il sent qu’il est arrivé et qu’au fond il a toujours souhaité le vide, la solitude, et l’immobilité. Il décide alors de commencer une nouvelle vie, ou plutôt « non-vie ». Il marche, mange, dort , se lave, mais tente de ne plus penser. Il refuse désormais