Un homme passe sous la fenêtre et chante
Introduction :
Nous avons à faire à un poème de Louis Aragon, Un homme passe sous la fenêtre et chante, qui est un extrait du recueil Elsa, publié en 1959. Il s’agit de poésie amoureuse, dans le registre élégiaque. Ce poème est composé de 4 strophes de 8 vers en octosyllabes. Nous allons voir comment Aragon voit l’amour, mais aussi le désenchantement que celui ci cause avec le temps qui passe.
I. Un hymne à l’amour
Nous avons ici un poème de 4 strophes de 8 vers chacune, et dans chaque strophe les deux premiers vers sont répétés aux deux dernier vers de celle-ci, tout comme dans une chanson. « Au joli mois des primevères
Où pleurer même est merveilleux
Tu courrait des chanson aux lèvres »
Ces vers font allusion aux chansons populaires de l’époque du poète ou au petite chansonnette.
On peut aussi y voir que c’est un hymne à l’amour parce qu’il idéalise l’amour, la saison « Le printemps pour les amoureux », c’est également un hymne à la femme qui est présenté sous un aspect plutôt laudatif « Toi qui avait des bras de rêve », « De l’or pour rien dans tes cheveux ».
Il y a dans le poème une certaine union des amoureux : Dans les deux premier vers qui sont répétés, il y a le pronom « nous » qui fait référence à « je » plus « tu ». Cette femme lui appartient « Ma folle ma belle ma douce ». Il y a une union des amoureux jusque dans la vieillesse, Aragon le met en évidence en le répétant 2 fois « Le temps qui passe passe
Avec sa corde fait des nœuds ».
II. Le désenchantement
L’emplois de l’imparfait montre que c’est un temps révolu, ce qui évoque un désenchantement « Qu’as-tu fait de ta bouche rouge « , le passé composé montre qu’il s’agit d’une action passé, et « bouche rouge » évoque la jeunesse, le maquillage, la vie, la gaieté, la sensualité. « Qui avait la beauté du feu », le feu est un symbole de chaleur, de force, de joie mais aussi de danger car il détruit en brulant, ce