Ulysse
Berthelemot
TL2
Devoir de Philosophie
Stuart Mill est un philosophe du 19ème siècle, il fut un des penseurs les plus influents de son époque. Dans ce texte, il aborde un sujet presque courant, la morale. Il critique les gens qui par définition s'avancent trop vite dans leurs affirmations à l'égard de la situation énoncée. Ce texte est clairement un écrit polémique, une réaction en est attendue.
En effet, nous observons que Stuart Mill impose directement ses idées. Celles-ci sont que les penseurs qui affirment et obligent presque les lecteurs à croire leurs écrits à propos de la vie en général. Dans le second paragraphe, l'auteur soutient que la formule d'obligation « devoir », par exemple dans la phrase « chaque personne doit préserver sa vie » est à bannir car elle met l'accent sur une différence avec « chaque personne cherche naturellement à préserver sa vie ». Pour lui, l'instinct ne doit pas être faussé par une obligation, l'instinct est inné tandis que le devoir est réfléchi, ce qui pousse à croire que l'auteur défend le naturel dans le comportement instinctif de ses semblables. Une affirmation qui ne contient pas d'obligation n'est que l'observation d'un fait psychologique, un constat. En revanche, la phrase obligatoire est quasiment preneuse de parti, et enlève toute neutralité à l'affirmation; elle n'est donc plus valable et considérée par le philosophe comme une faute.
Par ailleurs, Stuart Mill avoue ici que cette méthode (celle de l'obligation) est séduisante car elle guide le lecteur en l'encadrant. Aucune autre issue n'est possible car l'affirmation n'est qu'autre qu'un couloir de raisonnement. Aussi, l'auteur la dénonce comme étant responsable d'une certaine étroitesse d'esprit d'un manque de logique.
Pour lui, les propositions descriptives telles que « chaque personne cherche naturellement à se venger lorsqu'elle a été offensée » offrent une plus large possibilité de point de vue pour la construction de la réflexion du lecteur.