Tunisie
Suite à un accord d’association signé entre la Tunisie et l’Union Européenne, plus aucun droit de douane n’est perçu à l’entrée de la Tunisie sur les produits manufacturés d’origine communautaire à compter du 1er janvier 2008.
Les produits agroalimentaires échappent à cette règle générale car ceux-ci ne bénéficient que d’un démantèlement tarifaire partiel. Des contingents tarifaires préférentiels pour une liste de produits agricoles et de pêche sont échangés entre la Tunisie et l’UE en attendant une libéralisation plus large des échanges. A ce niveau, la liberté d’échange et celle d’investissement représentent la règle principale. Actuellement l’importation de la quasi-totalité des produits ne requiert plus qu’une simple facture commerciale1.
Au niveau des lois applicables au contrat et des méthodes de résolution des conflits, il faut être très vigilant. La Tunisie est signataire de la Convention de Vienne sur les contrats internationaux. Le système juridique tunisien est complexe. Il n’est pas évident pour un étranger de comprendre le droit administratif tunisien, c’est pourquoi il est recommandé d’utiliser les lois internationales ou de faire appel à un système d’arbitrage2.
Environnement économique
Alors que ces dix dernières années, la Tunisie affichait une croissance annuelle moyenne d’environ 5%, la crise économique internationale de 2008-2009, puis la révolution sociopolitique qui a éclaté dans le pays début 2011, la crise de la zone euro et la guerre civile en Libye ont considérablement obscurci la situation. Le pays est entré en récession en 2011 (-1,8%) puis l'économie s'est redressée en 2012 (2,7%). On s'attend à une consolidation de la croissance en 2013.
En 2012, la lente reprise économique a été perturbée par des tensions sociales et des problèmes sécuritaires. Le gouvernement élu, dominé par les islamistes du parti Ennahdha a adopté un programme économique libéral et doit répondre aux défis que sont la création