Tunisie, egypte, libye,... le maroc fera-t-il exception ?
On ne peut comparer le Maroc, ni avec la Tunisie, ni avec l’Egypte. Certes les arabes partagent bien des choses, en langue, en culture et en religion, mais ils ne sont pas tous tout-à-fait pareils.
L’ouverture que la Tunisie et l’Egypte viennent d’arracher existe au Maroc depuis 1988 (la chute du mur de Berlin). Alors que Ben Ali en Tunisie entamait les années de plomb, Le Maroc entamait l’ère de la démocratie et de l'élargissement des libertés publiques.
Cette nouvelle ère a été guidée par Feu sa Majesté le Roi Hassan II, qui avait lancé plusieurs actions visant la réalisation de cette démocratie et prônant le respect des droits de l’Homme, à travers la libération des prisonniers politiques, la constitution en 1990, du Conseil Consultatif des Droits de l’Homme, la mise en place, en 1993, d’un ministère chargé des droits de l’Homme…etc. Le père de la marche verte avait ainsi bien rempli son contrat de roi, celui de garder intact l’unité du pays et sa stabilité.
"Il viendra un jour où l'instabilité politique du Maghreb va créer des révoltes populaires, j'ai reformé ma constitution pour avoir la stabilité populaire, politique, économique et sociale .Je mène ma barque pour que le prince héritier puisse la diriger facilement contre vents et tempêtes. Mes sujets resteront toujours attachés à la monarchie " Feu S.M HASSAN II
A partir de l’accession de Sa majesté le Roi Mohammed VI au Trône, une vitesse de croisière est adoptée, de grands chantiers sont ouverts, un pays qui se restructure, se modernise et se dote d’infrastructures nécessaires à son développement économique et au renforcement de sa compétitivité internationale, qui met en avant la protection des droits humains.
Ainsi, de nouvelles instances sont