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« Le Point » veut compenser l'érosion de ses ventes par la qualité de son lectorat afin de maintenir ses tarifs publicitaires. Et investit lourdement dans le numérique.
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Anne FEITZ
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Derrière ses grands concurrents en termes de diffusion, « Le Point » est néanmoins sans doute le plus rentable. L'hebdomadaire du groupe PPR a dégagé en 2010 un résultat net de 3 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 89 millions, en hausse de près de 4 %. « Nous avons aussi été bénéficiaires en 2009, avec un résultat net de 2 millions d'euros », affirme son PDG Cyrille Duval. « Le Point » a vu ses ventes s'éroder l'an dernier, à 407.855 exemplaires (- 1,02 %) en diffusion France payée. La diffusion payée individuelle (hors ventes au tiers) a, elle, baissé de 1,63 %. Mais les recettes publicitaires (environ un tiers du total) ont compensé. « La pagination publicitaire a progressé de 15 % », indique Cyrille Duval.
Largement reconnu par ses pairs comme un « excellent journal », « Le Point » a vu ses ventes progresser de façon spectaculaire depuis dix ans : elles étaient alors inférieures à 300.000 exemplaires.
Mais cette croissance a marqué un coup d'arrêt depuis 2008. « La diffusion du papier va continuer à s'effriter, prédit Cyrille Duval. Pour compenser, nous investissons dans la qualité du support (papier, etc.), mais aussi du