TS TP SORDARIA
BRASSAGES CHEZ SORDARIA
Problématique :
Méïose et fécondation assurent la stabilité de l’espèce (vu chez l’homme, organisme diploïde).
On cherche à retrouver ces mécanismes de la reproduction sexuée chez un organisme haploïde : le champignon Sordaria macrospora.
Puis on croise deux souches de Sordaria, différant par un caractère : la couleur des spores.
C’est un MONOHYBRIDISME.
On cherche à visualiser le devenir de ce caractère au cours de la méïose.
I. CYCLE DE DEVELOPPEMENT D’UN CHAMPIGNON HAPLOIDE.
Une souche sauvage, (petit cube de gélose contenant des spores sombres) de Sordaria macroscopa, est déposée sur de la gélose nutritive, dans une boite de Pétri, à la lumière et température ambiantes.
(On peut travailler sur des photographies de cultures de Sordaria.)
Observer la culture (15 jours plus tard) à la loupe binoculaire.
Prélever délicatement, sans gélose, à l’aide d’une pince fine, quelques fructifications (périthèces) et filaments (mycélium).
Déposer dans une goutte d’eau sur une lame.
Recouvrir d’une lamelle et écraser délicatement la préparation en tapotant avec l’ongle, pour libérer le contenu des périthèces sans les abîmer.
Observer au microscope optique (MO) x100 puis x400.
Présenter la préparation au professeur.
Dessiner les observations significatives ( cellules de mycélium, périthèce mûr éclaté, contenant des asques et ascospores).
Interpréter :
Le mycélium du champignon est haploïde ; le champignon a une reproduction sexuée ; il est doué d’autofécondation : certaines cellules du mycélium se différencient en « gamètes » et fusionnent.
A l’aide des observations et données ci-dessus, élaborer un schéma du cycle de développement du champignon, en situant la fécondation et la méïose.
II. MISE EN EVIDENCE DE BRASSAGES AU COURS DE LA MEIOSE.
Etude d’un MONOHYBRIDISME.
On croise deux souches de Sordaria différant par un caractère :
Une souche sauvage à spores sombres (N) et une souche mutante à spores claires (J)
Ces deux souches sont