Travailler plus pour gagner plus
Le travail est il une valeur?
La question se pose aujourd’hui avec les suicides récents chez Orange et Renault avec la souffrance au travail aussi chez les cadres et non plus seulement chez les ouvriers, du fait de la pression économique, rentabilité… de densifier son activité au travail et donc pression de plus en plus forte. Cette thématique de la souffrance ou pénibilité au travail bien en ce moment percuter ce qui a été pendant longtemps la question de l’emploi cadre de savoir qui a un emploi et qui n’en a pas. Une question qui s’est posé depuis toujours sauf que pendant très longtemps, jusqu’au 18ème et à la révolution industrielle ensuite le travail était considéré comme une activité nécessaire, désagréable et obligatoire pour satisfaire un certain nombre de besoins et la quête social dans les sociétés ct de s’émanciper de tout travail, ne pas travailler était le luxe suprême (esclaves, travail paysan long et répétitif). Ca commence à changer notamment au sein du christianisme, on passe d’un système d’ordre où si on est tout en bas on a vie de dur labeur sans possibilité d’en sortir et si on est en haut on profite de la vie même si parfois faut prendre épée pour aller sauver sa société. On arrive finalement à société de droit entre les hommes, avec au 18ème l’idée que travail n’est plus une aliénation mais devient la possibilité d’une émancipation (théorie libérale). I) Le travail comme émancipation * Philosophie libérale John Locke: le travail permet de gagner de l’argent, de s’émanciper, de devenir libre et propriétaire et plus simplement reproduction d’un ordre qui renvoi à situation dominé ou dominant. Donc un moyen de s’émanciper de sa condition naturelle. Il devient une instance d’émancipation individuelle. * Deuxième conséquence: la réflexion sur la division du travail, et l’émancipation continue ici aussi. * Nouvelle étape avec la révolution industrielle: le travail change aussi de nature. On passe d’un travail à