Travail
Les termes fascisme et totalitarisme reposent souvent sur des définitions floues. Ils restent mal définis et il n'y a pas de consensus d'historiens sur leur utilisation. D'aucuns les récusent totalement.
À l'origine, le fascisme avait pour but l'édification d'un État fort, base d'un nouvel Empire, véritable « but » ultime, alors que le nazisme voyait dans l'État le « moyen » de mettre en œuvre la politique raciale et de domination mondiale de la nation allemande. Le fasciste mourait pour l'Italie, le nazi pour la race aryenne. La Seconde Guerre mondiale n'est donc pas un conflit de nations, à l'instar de la première, mais un conflit de visions du monde.
Dans la pratique, Mussolini enfermait et persécutait ses opposants, mais ne se livra pas à une politique d'extermination d'une catégorie particulière, distinguée sur des bases culturelles et religieuses.
Tandis que le système nazi massacra par millions des individus en organisant un système de déportations des "indésirables". D'abord et principalement les Juifs, qui tous devaient être éliminés, adultes comme enfants. Hitler avait décrété que tous devaient disparaître en vertu d'une purification de l'Europe planifiée "scientifiquement", c'est-à-dire avec des arguments pseudo-scientifiques, les théories raciales, et en mobilisant tous les moyens techniques. On visait leur élimination, non leur réduction en tant qu'ennemis. D'autres groupes sociaux subirent les déportations et les persécutions : communistes et autres marxistes, tsiganes, handicapés mentaux, « asociaux », homosexuels, chrétiens (y compris les Témoins de Jéhovah). Les camps d'extermination tels