travail
Dans les quatre textes qui nous sont proposer nous avons un point commun. Dans ces quatre textes nous avons un personnage contemplant le paysage par la fenêtre, ce qui est une action passive. Le paysage fait naître chez les personnages des pensées ou des idées. La perception de ce paysage est «colorée» par l'état d'esprit des personnages. Le but du romancier est de traduire cet état d'esprit par la description qu'il fait du paysage que ce soit en focalisation externe ou interne. Dans le texte de Stendhal, cet état d'esprit est traduit par le champ lexical de l'enchantement, de la beauté : « sublime », « joli », « jolies cages », « s'amusait », « majestueusement », « ému et ravi », « admirant »... Le narrateur omniscient nous décrit à la fois le paysage et son effet sur le héros. On retrouve le même procédé et la même construction dans le texte de Flaubert : description d'abord tout au long du second paragraphe, puis focalisation interne (« la pensée s'égarait », « elle aurait voulu »...). Mais cette fois, le paysage n'est pas contemplé pour lui-même : il provoque une évocation (cloche = couvent d'autrefois) qui traduit la nostalgie (« comme autrefois ») et le sentiment de vague tristesse de l'héroïne (« un attendrissement la saisit », « toute abandonnée »). On note aussi la façon dont « la vapeur du soir » du paysage correspond aux « tourbillons bleuâtres de l'encens » évoqué dans le souvenir. Le texte de Zola, construit comme les deux précédents, est très comparable à celui de Stendhal mais dans un registre différent. Cette fois, le champ lexical est celui de la mort dont l'idée est évoquée soit de façon directe (« bêtes massacrées », cris d'assassinés », «