Travail d'immigrant
Le père de Christine étant diplomate, elle a souvent voyagé partout autour du monde, notamment en Afrique et en Europe. Elle est née au Ghana, en Afrique mais porte tout de même la nationalité française. Étant arrivée en France à l’âge de douze ans, sa mentalité n’était donc pas française, mais plutôt africaine. Elle explique qu’il s’agit d’une des raisons qui l’a poussé à vouloir quitter son pays. Christine a décidé de quitter la France avec son copain à cette époque qui, lui aussi, désirait partir s’installer ailleurs. Le choix du nouveau pays d’accueil était en fait un hasard. Elle était persuadée qu’au Québec, nous étions des bûcherons et que nous nous déplacions avec des traîneaux tirés par des chiens. La jeune femme ne savait même pas que le Québec était une province francophone; elle l’a su durant le processus d’immigration qui a été d’une durée d’environ une année. Le processus aurait pu être plus long si elle n’avait pas été françaises et si elle avait fait sa demande d’admission au gouvernement du Canada au lieu du gouvernement du Québec directement. Plusieurs formulaires des deux gouvernements ont dû être remplis afin de connaître les raisons de son immigration. Lorsque les formulaires ont été complétés, ils ont dû passer quelques entrevues. À l’époque, les immigrants devaient avoir au moins trente milles euro pour immigrer afin de subvenir à leurs besoins le temps de se trouver un emploi stable (car l’assurance chômage ne pouvait pas les protéger étant donné qu’ils n’ont jamais travaillé au Canada). Si tous les critères étaient respectés, ils pouvaient venir s’installer. Après un an d’attente, elle a fini par recevoir par la poste le document lui permettant de venir s’installer au Québec. Toute excitée, les bagages déjà faist depuis quelques mois, elle a pris l’avion en direction de son nouveau pays.
L’adaptation à la société d’accueil
Arrivée au Québec, à Montréal, elle s’est installée avec son copain dans un hôtel pendant