travail dominical a l'étranger
Alors que le débat sur le travail dominical fait rage en France, il existe chez nos voisins avec plus ou moins d’enthousiasme.
Petit tour d’Europe des lois et des applications :
En Espagne, depuis un arrêté pris en Juillet 2012, seule la capital Madrid à l’entière liberté d’ouvrir le dimanche de 12h à 20h. Dans la majorité des cas, les employés reçoivent à peu près 30 euros supplémentaire pour être disponible ce jour la mais ce n’est pas toujours le cas car de plus en plus de commerçants stipulent dans le contrat d’embauche le travail dominical comme obligatoire. Pour certain c’est un point positif car cela peut encourager la consommation en temps de crise dans le pays alors que pour d’autre les salariés de grande surface ne seraient pas privilégiés car peut bénéficient de prime pour ce jour en plus travaillé. En revanche Barcelone bien que plus fréquentées par les touristes autorise les commerces à ouvrir leurs portes le dimanche seulement huit fois par an. Seuls les boulangeries, fleuristes et vendeurs de presse ont obtenu une dérogation pour chaque dimanche.
Au Portugal, tous les commerces peuvent ouvrir le dimanche. Toutefois les autorités municipales peuvent demander aux commerces implantés sur leur localité de réduire ou d’élargir les horaires d’ouverture.
En Belgique, le travail dominical est interdit par la loi mais de nombreuses dérogations royales accordent des ouvertures partielles ou totales si les magasins justifient un besoin important. Aucune prime n’est prévue mais les salariés ont droit à un repos compensatoire en semaine.
En Grande-Bretagne, malgré une forte tradition chrétienne qui a longtemps lutté contre l’ouverture des magasins le dimanche, depuis presque 20 ans, la loi votée en 1994 autorise les magasins à ouvrir le dimanche, ce qui plait beaucoup aux consommateurs. Margaret Thatcher avait pourtant essayé de libéraliser le commerce dominical en 1986 mais ce n’est que son successeur