Travail des enfants
Si les excès dans l’emploi de la main d'œuvre juvénile amenèrent dès le début de l’ère industrielle moderne les premières protestations et les premières tentatives de codification des conditions de travail, force est de reconnaître que le travail des enfants n’est pas une spécialité du 19ème siècle et de la révolution industrielle, loin de là. C’est d’abord une tradition dans le monde rural et plus particulièrement paysan. A cette époque la durée de vie est suffisamment courte pour que l’adolescent soit vite considéré comme un adulte et l’enfant comme un adolescent.
Pendant des siècles, la plupart des enfants ont travaillé dès leur plus jeune âge. A la campagne, ils étaient employés aux travaux des champs. A la ville, ils aidaient leurs parents artisans. Le travail se faisait en famille et ils devenaient souvent ce qu'était leurs père : paysan, maçon, ouvrier... Ainsi, très jeunes, ils apprenaient le métier. Certains enfants, issus de familles nombreuses, étaient placés comme ouvriers dans des fermes ou chez des patrons.
Les premières traces historiques du travail des enfants remontent à 1572, époque à laquelle des enfants participent à l’exploitation minière dans les Vosges Saônoises.
L’enfant mineur est défini par le code de la famille ainsi que le DOC comme étant toute personne n’ayant pas encor atteint l’âge de la majorité c'est-à-dire 18 ans (sauf dans le cas ou il est émancipé ), le code du travail quant à lui considère que le mineur peut travailler à partir de l’âge de 15 ans (18 ans pour les travaux dangereux).
Le travail des enfants est défini comme étant toute forme d’activité économique exercée par des enfants, qui le prive de leur dignité et porte atteinte à leur développement normal, physique et psychologique.
L’activité économique comprend entre autres, le travail clandestin, le travail non rémunéré et le travail dans le secteur informel.
L’expression « travail des enfants » recouvre une réalité complexe ; elle va du