Tragédie chez Aristote et Friedrich Nietzsche
L'une des premiers efforts d'analyser en détailler cette forme d'art littéraire, commence avec la poétique d'Aristote, surtout avec les anciens dramaturges grecs. Dans son œuvre, il parle de la formation et de la structure d'une intrigue, et en quoi consiste une tragédie. Il parle notamment sur le comportement d'un héros tragique. D’après Aristote, la Katharsis (catharsis, c'est-à-dire la purge) est une réaction précieuse pour le public ver les actions et les personnages d’une pièce tragique. Il examine en outre des notions générales sur la fonction de l'imitation et de l'action dans un récit ; tout cela est lié d'une manière ou d'autre à ses vues sur la politique et l'éthique métaphysiques.
Ensuite, après le Siècle de Lumière en 19e siècle, arrive un penseur et philologue allemand, Friedrich Nietzsche. Son œuvre « La naissance de la tragédie » énonce émergence de la tragédie. Il met la tragédie enracinée dans la musique et les pièces tragiques de l’Athènes antique au centre. Nietzsche affirme qu'à travers le théâtre de tragédie, les anciens Grecs ont lutté contre les pulsions nihilistes et que leur tragédie était la plus haute forme d'art. Il explique le contraste de la vie à travers les pulsions apolliniennes et dionysiaques.
Contexte et notions centrales de la tragédie dans la Poétique d'Aristote et la Naissance de la tragédie de Friedrich Nietzsche :
L'analyse de la tragédie est une des sections les plus importantes de son la Poétique d’Aristote. Aristote conçoit diverses catégories d'une pièce tragique : imitation, action, personnage, intrigue, morale, qui renvoie à sa notion de substance et de métaphysique. Sa définition prédominante de la tragédie implique «ousia», c'est-à-dire l'essence de la tragédie. « La tragédie est donc l'imitation d'une action noble,