tpe seance 3 recherche II
Dans les sociétés primitives, le rêve joue un rôle important dans les traditions, les coutumes et même la vie quotidienne. Les êtres humains sont frappés par l'aspect étrange, merveilleux, prodigieux, ou encore terrifiant et prémonitoire de leurs rêves. Ainsi les peuples africains croient surtout que le rêve est prémonitoire. Ils offrent des sacrifices pour que les bons rêves se réalisent, ou pour que les mauvais ne se réalisent pas.
Le rêve est imprévisible et il donne à certaines personnes un appui, une certitude intérieure. Son étude, déjà interdite, est assimilée aux pratiques de sorcellerie et de magie. Mieux vaut oublier les rêves bibliques, l'exemple de Joseph et des traditions millénaires. Dans les ordres monastiques, les prières nocturnes et un lever très matinal privent les moines de leurs rêves. Leur contenu est considéré comme diabolique et l'interprétation en est interdite. Les individus soupçonnés d'avoir de telles activités sont recherchés, dénoncés et traités comme des hérétiques, privés de leurs biens, torturés et parfois brûlés.
Grèce antique: Dans la mythologie grecque,les songes ont leurs propres divinités, les Oneiroi, la plus connue est Morphée, dieu des rêves prophétiques. Aussi bien les philosophes que les médecins grecs se sont intéressés aux rêves et leurs sens. Ils y ont répondu de manière différentes allant d'un évènement sans conséquences (Aristote) à l'aide au diagnostic d'une maladie (Hippocrate) ou encore d'un outil de divination.
Selon Platon (428 - 427 av. J.-C.), Socrate (ve siècle av. J.-C.) définit le rêve comme un lieu où les désirs honteux, réprimés le jour, se réalisent.
Interprétations au Moyen Âge
Pape en 590, Grégoire le Grand distingue trois grands types de rêves : ceux dus à la nourriture et à la faim, ceux envoyés par les démons et ceux d'origine divine. À sa suite, seuls les rêves d'origine divine seront tolérés. L'oniromancie devient en effet une pratique interdite.