TN3 ECO3002
Introduction
Dans plusieurs pays, la formation professionnelle est directement liée à la scolarité des employés ainsi qu’à leurs diverses expériences antérieures sur le marché du travail. Selon Levine et Kawada (1980)1, le système public d’éducation et le marché externe du travail ont joués un rôle mineur sur la formation au Japon. En effet, dans cette région du monde, le développement professionnel d’un salarié se fait de manière générale directement en entreprise plutôt que dans des établissements d’institutions publics. Les firmes japonaises sélectionnent principalement leurs candidats selon la capacité d’acquisition des connaissances de ceux-ci et non par la richesse de leur cheminement de carrière ou par la certification de leurs multiples études. De plus, les entreprises du Japon utilisent plusieurs modes de développement tels que «la formation sur le tas», la rotation des tâches de travail, le kaizen et le transfert des apprentissages à l’interne.
Recrutement et affectation
Au Japon, les entreprises sélectionnent habituellement les candidats un an avant que ceux-ci terminent leurs études étant donné que le processus de recrutement est particulièrement long. Contrairement à plusieurs pays, les entreprises japonaises recherchent des aspirants ayant une rapidité d’apprentissage notoire et non des personnes détenant des résultats académiques exemplaires ainsi que des nombreuses expériences de travail. En effet, le but des entreprises au Japon est de recruter des candidats prometteurs pour l’avenir de l’organisation et de les former à l’interne selon leur fonctionnement, leurs principes et leurs valeurs. Les gestionnaires japonais ne voient pas d’avantages à enrôler des travailleurs œuvrant dans d’autres entreprises similaires ou à avoir recours à des agences de main d’œuvre externe. Ils préfèrent investir de l’argent et du temps dans la formation de leurs employés afin que ceux-ci soient hautement spécialisés et