Tit-Coq
Acte 1 – Décembre 1942-Juin 1943 Jean-Paul et Tit-Coq, deux soldats basés à Montréal, se sont querellés dans un bar quelques jours avant Noël. Plutôt que de les punir, le commandant, à la suggestion du Padre, ordonne à Jean-Paul d’emmener Tit-Coq dans sa famille. Il faut dire que ce dernier est un enfant illégitime, qui a vécu jusqu’à l’adolescence dans des orphelinats. La famille de Jean-Paul, généreuse, lui ouvre les bras, surtout Marie-Ange qui a le béguin pour lui. De retour à Montréal, Tit-Coq et Marie-Ange (qui travaille dans une filature) se fréquentent et tombent amoureux. Tout eût été pour le mieux si le soldat Tit-Coq n’avait pas été obligé de partir en Europe. Il emporte avec lui l’album de famille de Marie-Ange et sa promesse de l’attendre.
Acte 2 : Juin 1943-Juin 1945 Tit-Coq et Marie-Ange échangent des lettres. Et puis, un jour, il s’aperçoit que le ton des lettres de Marie-Ange a changé. Il se doute bien qu’il se passe quelque chose. Comme il ne veut surtout pas de pitié, il libère Marie-Ange de sa promesse. En fait, elle se meurt d’ennui, et sa famille l’exhorte à sortir, à rencontrer d’autres garçons. On lui fait valoir qu’elle connaît peu Tit-Coq, qu’il est sans famille, qu’on ne peut pas s’y fier... Marie-Ange, toute mêlée, finit par céder. Depuis toujours, Léopold Vermette, un garçon de son village natal, lui tourne autour. Elle accepte de le rencontrer. Finalement, arrive ce qui n’aurait pas dû arriver : elle épouse Léopold.
Acte 3 – Septembre 1945 De retour à Montréal, Tit-Coq force Marie-Ange à le rencontrer une dernière fois. Il veut simplement lui dire ses quatre vérités. Contre toute attente, cette dernière lui avoue que son mariage est un échec, qu’elle l’aime toujours. Les deux projettent d’envoyer en l’air