Thérèse raquin
Schéma narratif
Situation initiale: Par la volonté de sa tante, Thérèse épouse son cousin Camille. La famille Raquin quitte Vernon pour s'installer à Paris dans une petite mercerie dans la ruelle du Pont-Neuf en 1867. (chapitre 1 à 5)
Élément perturbateur: Camille retrouve Laurent, un ami d'enfance et l'invite à dîner. (chapitre 5 à 6, ligne 122)
Péripéties : - la relation cachée de Thérèse et Laurent (chapitre 6 à 9) - les deux amants décident d'éliminer le mari de Thérèse (chapitre 7 à 11) - la noyade de Camille (chapitre 12) - l'attente du mariage qui unira les deux amants (chapitre 12 à 20) - le mariage de Thérèse et Laurent (chapitre 20) - les cauchemars, la folie et les remords dûs au meurtre de Camille (chapitre 20 à 30) - la décision d’éliminer tous les survivants de cette histoire : meurtre du chat François tentatives d’assassinats mutuels (chapitre 30 à 32 ligne 105) - dénouement avec le suicide des deux mariés (ligne 105 à 118) Situation finale : Satisfaction de Mme Raquin qui regarde immobile et savoure le suicide de Thérèse et Laurent. (fin du chapitre 32)
Personnages
Camille : Sa première apparition dans le chapitre 1, est très caractéristique du personnage. L'image donné n'est pas celle d'un homme mais d'un adolescent, chétif malade et dépourvu de virilité. Les adjectifs employés sont péjoratifs. « Il était petit, chétif, d'allure languissante, les cheveux d'un blond fade, la barbe rare, le visage couvert de taches de rousseur, il ressemblait à un enfant malade et gâté » chap1.
C'est un personnage au physique d'éternel adolescent, “arrêté dans sa croissance”, “petit”, “malingre”, “ses membres grêles”, “sa pauvre petite figure pâlie”, “ignorant”, “désoeuvré”. Le milieu dans lequel il vit n'a fait qu'empirer son tempérament “maladif”. C'est un enfant trop chéri qui agit par caprices. Les soins excessifs de sa mère