Theorie politique du dilemme du prisonnier comparée.
Des théories existent pour simplifier les interactions possibles entre différentes acteurs. Même si aucune d’entre elles n’est parfaitement applicable, il s’agit de montrer comment la théorie du Chicken est plus applicable aux relations internationales contemporaines que le dilemme du prisonnier. Les théories etudiées répondent toutes à cette description de Mearsheimer :
"The most attractive strategy for each state is to cheat and hope the other state pursues a cooperative strategy. In other words, a state’s ideal outcome is to suggest to other side into thinking it is going to cooperate”
Seulement il existe des différences. La plus importance est que le dilemme du prisonnier repose sur une situation ou les deux joueurs ont intérêt à coopérer mais ou les incitations à trahir l’autre sont si fortes que la coopération n’est pas sélectionnée rationnellement. Elle illustre la confrontation entre intérêt individuel et optimum collectif. Alors que la théorie du Chicken illustre un cas où le choix de la coopération ou de la défection repose sur l’évaluation du risque que suppose la défection double, qui est la pire des solutions par rapport à la double coopération ou le participant ne gagne rien. La défection apparait comme moins rationnelle que dans le dilemme du prisonnier.
Afin de démontrer pourquoi la théorie du Chicken est plus applicable aux relations internationales contemporaines l’analyse portera sur la comparaison de trois aspects de ces théories. Tout d’abord l’étude portera sur l’impact de la menace. Alors que celle-ci n’a peu ou pas d’impact quand on applique la théorie du dilemme du prisonnier, elle est de grande importance dans la théorie du Chicken. Puis le concept d’itération sera considéré. Il s’agit de comprendre pourquoi les théories ne sont pas appliquées de la même façon quand le « jeu » est répété. Enfin l’analyse observera les issues possibles, et les stratégies dominantes, si existantes, de