Theorie attachement
La Théorie de la tendance secondaire dit que l'enfant s'attache à la personne qui s'en occupe.
Les théories de l'attachement s'y opposent : l'attachement est instinctif, il existe des systèmes comportementaux ayant pour but de réaliser la proximité avec la mère. C'est un besoin primaire de l'enfant, et est donc indépendant des soins apportés à l'enfant.
Par définition, c'est la construction des premiers liens entre l'enfant et la personne la plus proche de lui, qui répond à un besoin primaire ( donc inné, non-dérivé d'un autre )
Les travaux des éthologistes ont été d'une grande aide dans la formalisation des théorie de l'attachement.
Lorenz décrit le phénomène de l'empreinte dans les années 30 : dans les heures qui suivent la naissance de l'oisillon, celui-ci se met à suivre ce qui bouge dans son environnement et s'y attache. L'empreinte est irréversible. Lorenz montrait comment un groupe d'oie pour qui il avait assisté à l'éclosion, ne cessait de le suivre par la suite dans tout ces déplacements.
John Harlow, lui, étudie la théorie de l'attachement chez les primates, plus particulièrement les singes rhésus : dès le moindre danger, les petits s'agrippent à leur mère. Il remarque des lacunes dans les relations sociales si le singe a été isolé, et pas de développement social s'il a été isolé de 6 à 12 mois. Il isole des petits singes avec des mères artificielle ( fil de fer, fausse fourrure, etc… ). Sans exception, ils vont vers celles qui ont un contact doux, ils ne recherchent que le réconfort.
J. Bowlby : l'enfant ne peut pas s'agripper à sa mère, il y a donc d'autres systèmes comportementaux comme les pleurs, le sourire, la succion. Il suit la mère. Les pleurs sont des comportements de signal. Le sourire est un moyen de prolonger l'interaction avec la mère. Les buts sont d'accroître la proximité de la mère. Le