texte sur la peine de mort
La peine de mort commence par l'invention de l'horrible machine, la guillotine. L’instigateur de cette invention est certes Joseph Ignace Guillotin mais le spécialiste qui supervisé les essais de l’engin n’est autre qu’Antoine Louis. Après l’aval de l’Assemblée législative au projet de Guillotin- à savoir la peine de mort rapide et indolore- le 6 octobre 1791, Antoine Louis, célèbre médecin légiste s’occupe de trouver le concepteur de la machine et d’effectuer les premiers essais, mais L’allemand Tobias Schmidt propose la meilleure machine et remporte le marché. En moins d’une semaine, la guillotine est fin prête. Cette terrible machine a été longuement utilisé après la Révolution, surtout pendant la Terreur. Les guillotinés les plus célèbres ne sont autres que Louis XVI et Marie Antoinette. Sa dernière utilisation remonte à 1977.
Ce qui frappe d’abord, c’est le grand nombre de crimes passibles de cette peine: les relevés faits dans la législation pénale de 1789 donnent une liste de 115 crimes capitaux. Outre les crimes contre les homicides et les biens, cette pénalité sanctionne nombre d’atteintes à l’ordre monarchique , à la morale et aux intérêts religieux. Cette violence sur le corps du criminel exprime également la volonté de réparer l’atteinte portée à la souveraineté de l’État par le crime commis. En même temps, il y a une volonté pédagogique d’exemplarité: il s’agit d’effrayer, de terroriser et ainsi d’empêcher toute tentative d’imitation du crime sanctionné.
La question de la peine de mort est discutée lors de l’élaboration du Code pénal de 1791.
Le Péletier de saint Fargeau défend dans son intervention du 23 mai 1791, une pénalité récusant toute vengeance publique et ne reposant que sur l’utilité - les peines doivent prévenir donc être exemplaires, tout en faisant preuve d’un humanisme en donnant au condamné la possibilité de s’améliorer, de se réinsérer dans le corps social,