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g_{flnaups ne iont pas naître de questicns et les pc*ssrbi}ités peu lqrnilîères scnt rejetées a\rÊc iriépris. Dès que nûus cornrnençrns à penser canfarmérrie:rt à Iâ phijosoplie., au c.olfrairg rous voycln$ que même les c.-lroses ordjnajres de ia r.'je
""S: quotidienne posent des problèmes auxquels on ne trouve que des répqlqq:_qèl
U!gt]rplÈ!Ë.[La philosophie, bien qu'elle ne soit pas en mesure de nous donner avec certitude laiêponse aux doutes qui nous assiègent, peut tout de même suggérer des possibilités qui élargissent le champ de notre pensée et délivre celle-ci de la tyrannie de I'habitude. Touf en ébranlanf nofre cerrrcude çonçernanf la nafirrc de ce qui nous entcure, elle accrcît énormément notre connaissance d'une réalité possible et dr&reqlS, elle fait disparaître le dogmatisme quelque peu ffiôga;,t Aâïèux qui n'ont jamais parcouru ia région du doute libÉfatel-r,€t garde lllggi notre sentiment d'émerveillement en nûus faisantîôFGs clôses familières ro.r* ,m *oCî nouveau.

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Bertrand RUSSELL, Problèmes de philosophie
(Le12)

La connaissance de la doctrine de l'auteur n'est pas requise. Il faut et il sufEt que
I'explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont ii esf quesfion.