D’un point de vue général, l’interculturalisme est la philosophie de groupes culturels qui cherchent à avoir un échange avec la société. Le concept d’interculturalisme s’ingère comme moyen qui favorise la sensibilisation à la diversité culturelle. C’est la société d’accueil qui mettra en place une participation active à l’intégration des nouveaux immigrants tout en montrant une connaissance et une compréhension mutuelle envers ces différences culturelles. Plus précisément, ce concept va tenter d’homogénéiser les valeurs individuelles de la société. Le tout ne peut fonctionner que dans un cadre de démocratie et de respecter des droits et libertés de l’homme. Ce faisant, cette promotion d’échange permettra aux arrivants de conserver et d’afficher leurs attraits culturels et religieux dans un environnement publique. D’autres parts, il reste nécessaire que l’ensemble des individus adhère à un ensemble de valeurs et de droits minimum soutenus par une constitution. Dans le soutien de cette approche viendra le besoin d’instaurer une langue officielle. Dans le cas du Québec, c’est la langue française. La place que prend la langue officielle au centre de l’interculturalisme est importante. Les québécois auront de plus besoin de la protéger raison qu’elle soit leur seul attrait commune et identitaire à leur culture. C’est après la Révolution Tranquille que les gens réaliseront qu’ils doivent étendre l’identité québécoise avec les minorités et abandonner le critère catholique parce que ce n’est pas tout le monde qui l’était. Ce régime préconise la formation d’une culture commune. La culture commune remplira quatre fonctions. D’abord, elle favorisera l’intégration des différences. Pour atténuer l’affrontement ou la dualité, elle harmonisera le rapport entre eux. Elle offrira une passerelle autant pour les majorités que les minorités permettant ainsi à la renégociation. Sa dernière fonction donnera un lieu d’expression, de rencontre et de mise en valeurs à la diversité. Sans un