Texte en tout genre
Mais tu as choisi le mensonge, tu as préféré recoller les morceaux pour mieux les briser à nouveau. Tu t’amuses. Je suis ta poupée de chiffon, muette et aveugle. Tu joues avec ce qui reste de moi, ce que tu as laissé de moi. Je ne devrais pas te laisser faire, je devrais partir, éviter ton regard, éviter tes caresses, éviter tes lèvres. Je ne te dois rien, je devrais te laisser là, te dire ce que tu mérites d’entendre et non ce que je voudrai te dire.
Quel est ce sentiment qui même lorsqu’on le blesse n’éprouve aucune rancœur ? Quel est ce cœur qui n’écoute plus, qui saigne mais qui se tait ?
Je voudrais te blesser, te haïr, te fuir et je n’en fais rien. Je n’en suis pas capable, ma faiblesse me tue à petit feu et toi, tu fermes les yeux. Tu fermes les yeux sur mes blessures, tu fermes les yeux sur moi.
Quitte moi je t’en prie car moi je n’en ai pas la force.
Va-t’en car je pense être moins malheureuse loin de toi.
Je t’aime mais cet amour n’a qu’un sens et je ne veux pas prendre cette direction. Dis-moi de partir, dis-moi que tu ne veux plus de moi, dis-moi ce que tu ressens, respecte moi une dernière fois.
Pourquoi me gardes-tu ? Je ne veux pas mourir à tes côtés quand tu ne vois pas que mes larmes ont goût de cendres.
Dis moi la vérité, dis moi que tu ne m’aimes pas. Laisse moi