philQuand l’homme devient artiste, ce n’est que de façon innée qu’il acquiert une certaine perception des choses et un détachement naturel tous deux propices au développement de l’art et à la création artistique. Comme nous l’avons observé précédemment, l’homme étant limité naturellement par ses capacités intellectuelles ne pourra jamais atteindre le stade d’artiste parfait, car la nature, lorsqu’elle dote l’artiste de cette vue avancée sur le monde, ne « soulèv[e] le voile » que « d’un seul coté » (l.9). Bergson nous rappelle que l’artiste voue ses dons à l’art. Et l’art au sens propre du terme ne répondrait à aucuns besoins, contrairement a la technique. Aussi quand la nature, lorsqu’elle octroie à l’artiste cette faculté d’apercevoir, choisie ( ou plutôt laisse au hasard ) l’apparition d’une direction vers laquelle « elle a oublié d’attacher la perception a besoin » (l.10), le naturel choisit la direction vers laquelle l’artiste doit étendre sa vision des choses afin de produire l’œuvre d’art.
Pour finir, c’est la limite imposée par la nature qui définit le caractère unique d’une œuvre, et ainsi qui autorise la présence d’une diversité des arts. Si nous sommes naturellement contraints, ce n’es que dans une « direction » comme le dit Bergson a la ligne 10 et, « comme direction corresponds à ce que nous appelons sens » (l.11), l’art n’est finalement tenu qu’a nos sens et comment nous choisissons de les interpréter. Chaque artiste, chaque œuvre d’art, ou même chaque art est du a une interprétation des choses par l’homme. Ce qui fait leur différence, c’est la façon qu’a choisit l’artiste a travers ce sens d’être « ordinairement voué a l’art » (l.12). Dans la vie quotidienne et de part son détachement acquis depuis sa naissance et le don accidentel que lui a fournit la nature d’interpréter différemment ce que lui apporte ses sens , il vas vouloir transmettre et ainsi il crée l’œuvre d’art. Et comme la nature ne donne jamais qu’une seule et unique perception et non