Tout d'abord, Nietzche commence en s'exprimant sur la jeunesse, notamment leurs capacités. D'après lui, on est et on naît comme la jeunesse d'avant, les générations précédentes (ligne 1). Autrement dit, la jeunesse de l'époque de Nietzche n'est pas moins capable que les jeunesses précédentes. Cependant, il dénonce le moyen d'acculturation qui ne permet qu'une « direction » imposée dès la première naissance d'un individu, quand il vient à la vie, et qui n'est pas faite par les individus eux-mêmes (ligne 2/3). Cela limite la diversité donc la deuxième naissance des Hommes, celle de la culture, ne permet pas à l'humanité d'explorer tous ses horizons. De plus, il critique le fait d’empêcher aux jeunes de s’élever, d'aller « dans le désert » (ligne 3/4). Ensuite, il pointe une aliénation exercée sur les jeunes avec « on les déroba à eux-mêmes ». Les jeunes ne sont pas eux-mêmes et ne peuvent pas être eux-mêmes, s’élever. Ils doivent tous se laisser faire, parfois même du mal : « on leur apprit à se laisser user quotidiennement ». L'idée d’aliénation continue à travers les devoirs dont « les jeunes ne peuvent plus se passer » et qui « ne désirent rien d'autre » Enfin, Nietzche critique les vacances car elles ne permettent aucunement de s'acculturer mais invitent à être « stupide et infantile ». Avec ceci, les vacances ne sont pas du temps réellement libre car elles ne durent qu'un temps avant de retourner aux études et des devoirs sont donnés à faire pendant les vacances.
L’intérêt philosophique de ce texte est principalement de pointer du doigt la méthode d'acculturation des jeunes qui se fait par les adultes pour les jeunes et non par les jeunes eux-mêmes. Il dénonce de même l'aliénation créée par l'école notamment à travers les devoirs. Enfin, il critique les vacances qu'il considère comme abrutissante plus qu'autre chose et qui ne permettent pas de s’élever.