Comment ça marche ?
Aujourd’hui la technologie existe sous de nombreuses formes plus ou moins différentes : * Système à base de vision : Des caméras filment la position des mains sur une surface. L’image est analysée par des algorithmes sophistiqués pour déterminer la position des doigts. Souvent l’image est projetée sur cette même surface. Comme les tables Microsoft Surface, Immersion, IntuiLab, Horizon… où les nombreuses tables de la communauté open source NUIGroup. Ce sont généralement des dispositifs de grande taille. * Système capacitif : Le doigt posé sur le dispositif déplace un courant éclectique de faible potentiel un peu comme un aimant. La variation de charge est mesurée à la surface du dispositif pour déterminer la position des doigts. L’iPhone est un exemple d’écran capacitif. L’écran 3M en est un autre. On en trouve de plus en plus sur le marché grand public. * Système résistif : Ici c’est la pression du doigt qui déclenche une réaction * Technologie à infrarouge : Un rayonnement infrarouge, horizontal et vertical entour l’écran. La détection de contact se fait lors de l’interruption d’un de ces faisceaux de lumière.
Il existe plus d’une demi-douzaine de techniques différentes. Certaines détectent 2 doigts, d’autres 4, d’autre 10, jusqu’à 50 doigts comme pour Surface de Microsoft. Mais chaque technologie n’a pas les mêmes caractéristiques d’applications, ni le même degré de maturité.
Comment mettre en œuvre la technologie ?
Cotés matériel, la démocratisation récente de la technologie a fait considérablement chuter les prix. On trouve sur le marché des systèmes capacitifs de petites dimensions comme le tablette-PC Dell Latitude XT2, (13 pouces) ou l’écran 3M (19 pouces) aux alentours de 2000 Euros. Certains constructeurs proposent des systèmes low cost en dessous de 1000 Euros. Pour disposer du haut de gamme avec les systèmes à base de vision de plus grandes tailles, il faudra compter de 6000 Euros (32 pouce) à 20000 Euros (>46