Taux d'absentéisme mondial
Ce chiffre est en baisse par rapport à 2010 où il s'établissait à 4 %, soit 14,5 jours par an et par salarié, et d'un point depuis trois ans, soit 3,8 jours de moins. L'absentéisme baisse globalement dans le secteur privé mais enregistre des records dans les secteurs de la santé et des transports avec respectivement 6,61 %, soit 24 jours, et 5,13 % soit 18,7 jours.
Les grands groupes connaissent un absentéisme plus faible que les PME et les cadres obtiennent la palme de l'assiduité avec un taux d'absence de 1,53 %, soit 5,6 jours par an.
UN INDICATEUR DU CLIMAT SOCIAL
"La principale raison de la baisse de l'absentéisme tient à la crise", selon Olivier Gignoux, directeur du pôle social d'Alma Consulting Group, pour lequel il faut cependant nuancer en fonction de critères comme le secteur d'activité ou la taille de l'entreprise. L'absentéisme est également un indicateur du climat social dans une entreprise, selon le groupe.
Fait inédit en matière d'absence au travail, le Nord et la région Rhône-Alpesdépassent le Sud, qui était en tête depuis cinq ans. Ce renversement tient au tissu économique dans ces régions, composé essentiellement de PME pour lesquelles les taux d'absentéisme sont en forte hausse. Le Grand Ouest est le plus assidu au travail et le bassin parisien enregistre également l'un des taux les plus faibles.
L'absentéisme dans le secteur de la santé, qui connaît une forte dégradation depuis cinq ans, est dû en partie, selon Alma Consulting Group, à "la féminisation des équipes, au management, à l'organisation du travail, ainsi qu'aux contraintes économiques et budgétaires" dans ce secteur.
LES OUVRIERS PLUS ABSENTS QUE LES CADRES
En revanche, le BTP et l'industrie, pourtant les plus exposés aux