Molière est un auteur du XVIIe siècle. Né en 1622 et mort en 1673, il publie en 1664 Tartuffe. Cette pièce de théâtre est une comédie en 5 actes écrit en vers. Ce commentaire traite la scène 4 de l'acte II du vers 737 au 759.
Orgon ne veut plus marier Valère et Mariane, sa fille. Orgon veut que sa fille se marie à Tartuffe. Cette nouvelle cause génère un quiproquo et une dispute entre les deux amants. Mais Dorine, la suivante de Mariane, interviendra.
Dans un premier temps, nous verrons comment le comique s'installe dans ce quiproquo. Puis les origines de celui ci, comment l'incommunicabilité et les obstacles poussent Valère et Mariane à mentir dans cette scène . La scène 4 de l'acte II débute par l'entrée de Valère qui vient d'apprendre que la main de Mariane ne lui était plus promise. Mariane ne s'étant pas opposé à cette union Valère est blessé et croit que Mariane ne l'aime plus.
C'est à partir de ce moment que le quiproquo se construit, avec le réponse de Valère « Je vous conseille, moi, de prendre cet époux » vers 697.
Il parle ici de Tartuffe qui est un avare et un profiteur. Mariane, amoureuse et naïve prend cette réponse au sens propre. Le comique apparait grâce à ce quiproquo.
Le spectateur sait que Mariane et Valère s'aiment mais chacun des deux personnages croient que cet amour n'est plus d'actualité.
Pourtant il y a des signe d'amour dans l'attitude de Valère, « Il fait un pas pour s'en aller et revient toujours » (vers 744) , il croit que Mariane lui a parlé quand il est sur le point de partir et « il fait mine de grande résistance » (vers 758).
Cela est un comique de geste, Valère fait des va et vient entre la porte pour partir et Mariane.
On peut aussi penser que Valère fait une grimace quand il se retourne pour demander à Mariane si elle a dit quelque chose.
Les répliques de Mariane sont courtes. Les deux amants se déchirent, et si Dorine ne serait pas intervenue, Mariane se serait probablement mariée à Tartuffe.
Mariane accepte