Après la découverte des effets cancérigènes du tabac quasi simultanément en Grande-Bretagne et aux États-Unis en 1950, de grandes campagnes furent lancée dans ces deux pays la même année. En France, ce n’est que seize ans plus tard que Simone Veil, alors ministre de la Santé fit voter la loi qui porte son nom.

Les campagnes d’information sur le tabagisme passif mises en place par le Ministère de la Santé et des Solidarités et l’INPES en 2004 et 2005 avaient pour but de faire prendre conscience à tous que lorsque l’on fume à côté d’un non- fumeur, il fume aussi. Elles illustraient pour cela le nombre de cigarettes « fumées » par un non-fumeur dans des lieux de vie tels que le domicile, le lieu de travail, les bars et les restaurants.
Ces campagnes ont eu un réel impact auprès du public puisqu’elles ont obtenu les meilleurs taux de mémorisation et de reconnaissance (91 %) de toutes les campagnes entreprises jusqu’alors par l’INPES portant sur le tabac. Tenant compte de cette prise de conscience positive et souhaitant poursuivre une sensibilisation plus importante du grand public sur le tabagisme passif, cette nouvelle campagne aujourd’hui va plus loin et énonce clairement les conséquences sur la santé de l’exposition d’un non-fumeur à la fumée de cigarettes. Parce qu’aujourd’hui les risques pour la santé sont établis et identifiés, on ne peut plus les ignorer...
Depuis 2004, les dispositifs de communication de l’INPES portant sur le tabagisme passif ont représenté un investissement annuel de plus de 4 millions d’euros : 4,3 millions en 2004 et 2005, 4,7 millions en 2006.

La campagne TV du 16 novembre représente à elle seule 3 millions d’euros d’investissement.
Cette campagne met en scène, fumeurs et non-fumeurs dans les années 70 dans des situations du quotidien. Elle illustre le contraste saisissant entre hier et aujourd’hui puisque alors, les fumeurs comme les non-fumeurs ne connaissaient que peu, voire pas du tout, les risques liés