Synthèse "le langage des signes"
Retard ou absence de langage = restrictions de la communication. Mais développement normal à condition que les moyens de communication et d’éducation aient été mis en œuvre précocement. La mise en place précoce du langage des signes favorise le progrès scolaire, y compris dans la langue écrite.
Les difficultés chez les déficients auditifs viennent de la perte de stimulations auditives, d’un retard de langage et d’une modification de l’environnement dans lequel les stimulations sont réduites.
Développement de la communication
Retard dans l’apparition des 1ers phonèmes (dans le cas de l’acquisition du langage oral) et du vocabulaire.
Enfants soumis au système bimodal (langage oral + gestuel) -> développement communicatif proche de celui des entendant voire + précoce.
Les 1ers signes en langages gestuel apparaissent plus tôt que les 1ers mots chez l’enfant entendant. 2 raisons peuvent l’expliquer : la maturation de la motricité se fait plus tôt et l’adulte reconnaît mieux les erreurs de l’enfant en geste et peut donc les corriger.
Le plus gros facteur d’influence est le tutorat que reçoit l’enfant.
Développement de la personnalité
Restriction des échanges quand l’entourage est dérouté par un enfant qui ne répond pas, notamment chez le bébé où une grande partie du réconfort est verbale. Ceci expliquerait les colères qu’on constate chez les enfants sourds, doublé du fait qu’ils ne peuvent exprimer oralement leur désaccord (absence du « non » présent chez les enfants entendant).
Sentiments d’insécurité car l’enfant sourd n’entend pas les gens arriver. -> Agressivité ou isolement du aux efforts trop importants nécessaires pour communiquer.
Fort désir de contacts sociaux -> comportement compensatoire -> besoin d’être remarqué, extraversion (ex du pitre en classe) On ne peut pas décrire de personnalité typiquement « sourde » ni de troubles psychologiques caractéristiques.
Education, insertion scolaire.