synthèse culture gé objet
De nos jours, les objets sont omniprésents et en expansion constante depuis la création du premier outil par l'homme, au point que nous en sommes arrivés à lui vouer un véritable culte. Dans ce corpus composé de 3 textes analytiques et d'une image, les auteurs traitent de la relation entre l'individu et l'objet et ils se demandent ainsi dans quelle mesure l'objet influence-t-il la réalité de notre quotidien ? Après avoir souligné l'emprise addictive qu'à l'objet sur l'homme, les auteurs démontrent qu'il peut aussi être sujet à la dépersonnalisation de l'individu.
Aux yeux des sujets traités par les différents auteurs, l'objet paraît indispensable pour leur condition de vie. Par exemple, Achille Weinberg dans « La Fièvre acheteuse » extrait des Grands Dossiers des Sciences Humaines n°22, trimestriel parut en marsavril-mai 2011, nous décrit la vie quotidienne d'une acheteuse compulsive nommée
Corinne. L'auteur nous montre que la vie de Corinne ainsi que son existence se résume à l'achat répété et déraisonné de chaussures. Cette addiction est décrite comme un trouble psychologique voire pathologique dont Corinne serait la victime. Il explique que l'addiction aux achats se résume par l'achat perpétuel sans réel nécessité d'un seul et même type d'objet. Cette addiction amène l'acheteur compulsif à ne plus savoir apprécier l'objet en tant que tel et le réduit en quelques semaines à l'état d'objet éphémère, ce qui lui permet par la suite de réitérer son acte et formait ainsi un cycle d'achat sans fin, dans lequel l'objet n'aurait plus place pour durer dans le temps. Eve
Charrin s'accorde avec cette idée dans son ouvrage « La Voiture du peuple et le sac
Vuitton. L'imaginaire des objets » édité par la Librairie arthème Fayard en 2013. Elle y explique que le pouvoir addictif que détient l'objet sur l'individu réside dans un rapport temporel. Ayant grandit dans les années 70-80, l'auteur raconte que le plaisir d'appréciation d'un